Fri 20 Apr 12 BREST (BY)

On visite un peu Minsk avec Dima et Alex qui nous rejoignent pour l’occasion, et on file, dima avec nous dans le camion. C'est un joyeux luron, qui "s’en fout de vivre en dictature et ne demande qu’à sourire ! "
Il nous répète souvent que le « Big Brother » leur empêche de faire plein de trucs mais qu’il ne l’empêchera pas de sourire et d’être heureux.




A brest, on rejoint Alex (oui, dans ces pays, tout le monde s’appelle Alex (surnom Sasha), Dima, Vlad ou Sergei), le promoteur, qu’on avait aussi vu l’an dernier. Il nous enmenent en marge de la ville, ça sent bon la misère post-soviet dans le quartier et ses bâtiments vétustes.


Dans un bâtiment désaffecté, on installe notre matos en prenant soin d’éviter les gouttes d’eau qui tombent du plafond. On rigole aussi de l’électricité qui est, en fait, une rallonge partant s’alimenter 3 ou 400 mètres plus loin… Cet enrouleur alimente donc : la sono, la seule lumière, les amplis guitare et basse… pourquoi pas. Le plafond s’effrite à chaque coups de grosse caisse, le merch est plein de poussière.
Les souvenirs d'un concert un peu "débile" ou le publique se mailloche, sans rien voir du show, resurgissent quant les gens arrivent devant le hangar. Il y a du crâne rasé au regards vides, bien saouls. 3 groupes plus tard, on attaque devant une audience correcte (le prix d'entrée a apparement refroidit un paquet de chauves). Comme prévu, le publique est à fond, les jeunes sont tarés, Romain finit avec la batterie au milieu alors que Peno et Mick n’osent pas s’y aventurer (trop dangereux). Ca se cassent la gueule sur la batterie à plusieurs reprises mais ceci n’empêche rien au spectacle : FUN.




On remballe vite, on discute avec pas mal de monde, mais ce soir c’est route de nuit. Demain nous devons être à Prague, à quelques 12h de route + passage frontière qu’on nous annonce difficile.

On arrive à une queue de voitures interminable avant le check point. Basket (Matoch) et Romain vont jouer les éclaireurs à pieds, ils reviennent 30 minutes plus tard… bilan : bien 12 ou 13h d’attente avant même de rentrer dans la douane (ou on peut facilement rajouter 6h). Alex passe pas mal de coups de fils et nous dit qu’il y a un autre poste à 40km au sud. Romain appel l’ambassade de France, il est 00h30, ils nous conseillent d’attendre. Ok, on n’écoute pas, et on file pour l’autre poste de douane ou nous arrivons 1h plus tard. Là, la queue est moindre mais bien là! Quelques coups de fils plus tard, Alex nous dit d’avancer en doublant tout le monde car il a un copain dans la file, proche du poste. On fonce le sourire aux lèvres, on gagne quelque chose comme 4 ou 5h ! On entre dans le poste de douane à 2h30 et on en sort à 9h du matin … outch, longue nuit.


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