On part tôt le matin, on s’appercois que le téléphone de Raclette (Matoch) est en fait dans le camion, on repasse quand même au club pour récupérer un pied de caméra oublié. 4 heures de route plus tard, nous voila à la frontière russe. On a un peu peur du temps que ça va prendre et finalement, en 3 heures c’est torché ! Le douanier nous demande quand même un backsheesh, que nous refusons, avant de nous laisser passer. Peut être que le nombre de tampons sur nos passeports nous aide, les frontières vont de plus en plus vite (Nichiel’s en 2010 passaient environ 6 ou 7 heures à chaque frontières…). Cela dis, on contemple quand même le chef de douane ramasser des dizaine de billets.
Ça est, on est a la mère patrie.
Arrivé à Belgorod, on récupère Roman, le promoteur de ce soir. Il nous emmène au concert… enfin, au garage. Petite pièce de 10 m² avec une lumièreet deux prises de courant, on peut difficilement faire plus local. Mais tout le monde est cool et les gens arrivent d’un peu partout. On se monte un stand de merchandising « gypsy » à l’arrière du camion.
Après le concert, Soubrette (Matoche) ,gelé en tenant le merch une partie du concert, décide de se réchauffer pour le démontage du backline. Romain se propose de tenir un moment le merch, mauvaise idée. Il se fait alpaguer par des gars adorables, mais n’ayant comme seul sujet de discutions « l’anarchie » et « les nazis », on tourne vite en rond et au bout de 1h30 de discutions, il est facile de péter un câble.
Une fois tout le matos rangé, Roman nous presse pour acheter de l’alcool avant 22h (couvre feu) et on débarque à l’appartement que Roman à loué spécialement pour nous !
Une de ses amie couverte de tattoos tous mignons nous prépare un plat de pâtes avec maïs et petits pois. Mick s’enfile presque toute la conserve de poivrons en sauce.
Une fois le miam-miam englouti, c’est le « Vodka time», avec vodka locale de la ville. C’est la soirée scandale pour tout le monde. On tombe tous les uns après les autres. Dodo.
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