Avant de prendre la route pour Sumy avec Viktor, on passe faire un tour à la Mother-Land de Kiev, une enorme statue de femme, bouclier à la main, épée en l’air, sur une enorme place commémorative des évenements majeurs de l’URSS pendant la seconde guerre mondiale.
C’est beau, grand, et il y a des hauts parleurs partout avec des chants russes traditionnels.
On décole à 12h pour arriver à Sumy à 18h, les routes sont vraiement dégueulasses, nids de poule tout les 2 mètres.
On rencontre Andrei, le promoteur de ce soir, le club est chouette et il y a déjà pas mal de monde, rapide sound-check et à 19h ça commence avec Time To Live. Seulement deux groupes ce soir, ça va être plié vite. Le club est littéralement rempli ! Time To Live envoient bien et les gens sont réactifs.
C’est à nous, on s’installe en 5 minutes et c’est parti. Les gens sont chauds comme la braise, ça chante, ça danse, ça cri, ça gueule des trucs en Russe.
On termine tous au milieu d’un club bondé, ça fait plaisir. Accolades, et rigolades, on se fait interviewer par une télévision ukrainienne, nous sommes le second groupe français à venir à Sumy après « My Own Private Alaska ». On rencontre des françaises.
Quelques pizzas plus tard, c’est plus de 22h, l’endroit doit fermé, la millice arrive, on décolle vite poser nos sacs au sleeping et sortir en « after party ».
Cette dernière se révélera être une marche de 30 minutes dans le noir, dans des rues louches et des buildings désaffectés, en rencontrant des gens peu recommandables, avant d’arriver au seul « super-marché » ouvert à cette heure pour acheter de la bière et la boire dehors sur un banc par 0°C… pourquoi pas ! On papote et à 2h du matin on fait le chemin retour pour s’effondrer, c’est la première fois depuis le début de tournée qu’on dors sur des matelas, pas mal.
Galerielafayette (Matoch) se rend compte qu’il a surement oublié son téléphone au club…








Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire